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Etablissement : |
Lycée Saint-Sernin (31) |
Ville : |
Toulouse |
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Discipline : |
Electricité statique |
Typologie : |
Didactique |
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APPAREIL DE RIESS |
Loi ou Phénomène : |
Montrer facilement l’électrisation par influence de l’ensemble d’un cylindre métallique. |
Description : |
Il s’agit d’un cylindre en laiton muni en son milieu d'un manche de verre. Il est armé, dans toute sa longueur, de petits pendules électriques en moelle de sureau. |
Expérience :
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Constructeur : BIANCHI
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On présente le cylindre verticalement à un corps chargé électriquement, situé au-dessous, par exemple un gâteau de résine (M) chargé négativement. Excepté le pendule situé au milieu du cylindre, tous les autres pendules divergent aussitôt. On en déduit que l’électrisation par influence du cylindre a été instantanée et qu’il existe au moins une portion du cylindre où les charges se compensent.
On constate que les angles entre la verticale et les fils décroissent quand les pendules sont de plus en plus éloignés des extrémités. On en déduit que le cylindre est électrisé de manière hétérogène.
Plus facilement qu’avec un cylindre isolé d’Æpinus (voir la fiche correspondante), on montre ici que l’extrémité (A) a bien été électrisée par influence. En effet, si ce n’avait pas été le cas, le pendule en (A) serait vertical puisqu’il ne subirait que son poids et la force d’attraction du plateau (M). Or, comme il subit également une force de répulsion électrique de la part du cylindre, il n’est pas vertical.
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Remarque : |
Année inventaire : 1888 |
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