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| Etablissement : |
Lycée Saint-Sernin (31) |
| Ville : |
Toulouse |
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| Discipline : |
Electricité statique |
| Typologie : |
Utile |
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| EXCITATEUR À MANCHES DE VERRE |
| Fonction : |
Décharger une bouteille de Leyde, une batterie électrique, un condensateur d’Æpinius (voir les fiches correspondantes), etc. |
| Description : |
Il s’agit de deux branches (P et P’) en laiton articulées terminées chacune par une boule de laiton appelée "bouton" et munies de manches (M et M’) isolants en verre. |
Mode Opératoire :
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Constructeur : HEMMER (Toulouse)
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L’excitateur est tenu par les manches en verre. Avec l'un des boutons de l'excitateur, on touche l'armature extérieure d’une bouteille de Leyde (voir la fiche correspondante) chargée ou bien l’un des plateaux d’un condensateur d’Æpinius (voir la fiche correspondante) et on approche l'autre bouton de l'armature intérieure (A’) de la bouteille ou de l’autre plateau. Une vive étincelle jaillit alors entre l'excitateur et l'armature intérieure ou le second plateau. On écarte l’excitateur puis on réitère l’expérience. Des étincelles de moins en moins intenses jaillissent entre armature intérieure ou plateau et excitateur, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’étincelle. A ce moment-là, le l’un ou l’autre de ces condensateurs est totalement déchargé.
Ces décharges montrent que des charges électriques s’étaient accumulées, ou « condensées » sur les différents éléments de la bouteille ou à la surface des plateaux.
L’explication actuelle de l’étincelle fait intervenir les électrons. Supposons que le premier plateau ou l’armature extérieure est chargé positivement et donc le second négativement. Par contact, l’excitateur sera donc chargé positivement. Lorsque le second bouton est suffisamment proche du second plateau ou de l’armature extérieure, les électrons en excès de ce dernier traversent la fine couche d’air, ce qui provoque une étincelle.
La décharge du condensateur n’est pas totale ; des décharges secondaires sont observables.
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| Remarque : |
Année inventaire : 1898
Prix : 14
- Les étincelles sont d’autant plus intenses que la charge du condensateur est importante.
- Les étincelles obtenues sont encore plus intenses si la décharge se fait grâce à une pointe ; c’est ce qu’on appelle l’effet de pointe dont les effets lumineux, thermiques et mécaniques ont été largement exploités lors d’expériences spectaculaires (voir les fiches « pointe pour vent électrique », « tourniquet électrique », « pointe », « mortier électrique », « torpille électrique », « pistolets de Volta », « canon de Volta ») |
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