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| Etablissement : |
Lycée Saint-Sernin (31) |
| Ville : |
Toulouse |
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| Discipline : |
Electricité statique |
| Typologie : |
Utile |
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| ÉLECTROSCOPE À FEUILLES D'OR |
| Fonction : |
Montrer qu’un corps est chargé d’électricité. |
| Description : |
Il s’agit d’une tige en laiton surmontée soit par une boule métallique soit d’un cylindre métallique fermé par un plateau éventuellement surmonté d’une boule en laiton. Son autre extrémité porte deux feuilles d’or très légères. Une partie de la tige et les feuilles sont entourées par une cloche en verre (B) ; elle sert d’écran électrostatique car le verre est un isolant, protège les feuilles d’or contre les courants d’air qui pourraient les faire bouger et rend l’expérience visible. Elle repose sur un plateau en laiton. Sur ce dernier sont éventuellement fixés deux courtes tiges métalliques verticales surmontés chacun d’une petite sphère en laiton. Ces dernières amplifient l’écart entre les feuilles d’or. |
Mode Opératoire :
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Constructeur : HEMMER (Toulouse)
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Avec un tissu bien sec, on frotte la tige (A) d’ébonite. Elle se charge alors négativement. De la boule métallique (ou du plateau), on approche cette tige. On constate alors que les feuilles d’or s’écartent l’une de l’autre.
On en déduit que chaque feuille a été chargée de la même électricité. Ceci s’explique par le fait que la tige (A) a électrisé par influence la boule ou le plateau (C) qui se retrouve alors chargée positivement. L’électroscope étant isolé, on en conclut que les feuilles d’or se retrouvent, elles, chargées négativement.
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| Remarque : |
Année inventaire : 1890
Prix : 20
L’expérience réalisée en approchant une tige en verre, produirait le même phénomène. En revanche, cette fois-ci, la boule ou le plateau (C) serait chargée négativement et les feuilles d’or positivement. |
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