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| Etablissement : |
Lycée Saint-Sernin (31) |
| Ville : |
Toulouse |
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| Discipline : |
Acoustique - Vibrations |
| Typologie : |
Utile Mesure |
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| SIRÈNE DE CAGNIARD-LATOUR |
| Fonction : |
Mesurer la fréquence d’un son. |
| Description : |
Elle est constituée d’une petite boîte cylindrique (O), d’un disque mobile (A) et d’un compte-tours.
La boîte (O) peut communiquer par sa base avec une soufflerie. Son plateau- couvercle (B) est percé de dix-huit trous inclinés (m).
Sur ce plateau s’applique à frottement doux, un disque mobile (A), présentant le même nombre de trous (n) inclinés en sens inverse par rapport aux trous (m).
Au centre du plateau (B) et du disque (A) est fixé un axe (T) qui se termine en vis sans fin. Cet axe entraîne des roues dentées (a et b). Ces dernières sont associées à des aiguilles qui tournent devant des cadrans gradués. Cadrans et aiguilles constituent un compte-tours pour le disque. |
Mode Opératoire :
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Constructeur : BIANCHI
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De l’air est soufflé dans la boîte. Le disque (A) tourne alors plus ou moins rapidement. Lorsque les trous du plateau et du disque sont face à face, de l’air les traverse et entre en vibration. Un son est émis et on peut déterminer sa fréquence en multipliant le nombre de trous du disque par le nombre de tours qu'il effectue pendant une seconde.
Pour déterminer la fréquence du son émis par un instrument, on met la sirène à l’unisson avec l’instrument en agissant sur la soufflerie. On mesure le nombre de tours effectué par le disque en une seconde puis on calcule sa fréquence (ou le nombre de vibrations par seconde) comme indiqué précédemment.
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| Remarque : |
Année inventaire : 1888
Cagniard-Latour a donné le nom de sirène à cet instrument parce qu’on peut lui faire rendre des sons sous l’eau.
Cette méthode a un inconvénient certain puisque l’opérateur doit avoir une oreille suffisamment exercée pour apprécier au mieux si le son émis par l’instrument et celui émis par la soufflerie sont à l’unisson. |
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